Un argument de vente ?

Publié le : 30 août 20212 mins de lecture

LIÈGE L’installation de ce système de lecture d’empreintes suscite de nombreuses réactions parmi les acteurs de l’éducation. La Commission de la protection de la vie privée estime qu’il y a clairement un problème de proportionnalité. « Les écoles justifient l’installation du système pour des raisons de sécurité. Mais n’est-ce pas un peu excessif ? »
La Ligue des Familles parle, de son côté, « d’une nouvelle escalade dans le contrôle de l’absentéisme » .
Du côté de la Fédération des Associations de Parents de l’Enseignement Officiel (FAPEO), le président Philippe Schwarzenberger se dit « effrayé par ce type de procédé. Il y a clairement un risque de surenchère. Mais surtout, j’ai peur que ce soit utilisé comme un argument de vente, utilisé pour pousser les parents à venir inscrire leurs enfants dans ces écoles. »
À l’Union des Fédérations des Associations de Parents de l’Enseignement Catholique (UFAPEC), la réaction est plus mitigée. « Je ne veux pas condamner d’emblée le directeur de cette école. Il faut prendre le temps de la réflexion, rencontrer le directeur, les enseignants et les parents, pour comprendre ce qui a poussé l’école à adopter un tel système » , explique Thierry Lambermont, le président.
Évoquant une « technologie convenant mieux à l’univers carcéral qu’à celui de l’école » , le Conseil de la Jeunesse d’Expression Française (CJEF) indique pour sa part qu’il ne peut « admettre que la seule réponse à cette violence consiste en une nouvelle violence, plus insidieuse et moins spectaculaire, faite cette fois aux libertés et à la vie privée des jeunes ».

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