Il tue l’amant de son ex-femme, le raconte dans un roman : 25 ans de prison

Un écrivain polonais de 36 ans a été condamné mercredi à 25 ans de prison pour le meurtre de l'amant de son ex-femme, sa culpabilité ayant été étayée par un roman dans lequel il avait ensuite décrit le crime.

Un tribunal de Wroclaw, dans le sud-ouest de la Pologne, a condamné Krystian Bala pour avoir commandité l'assassinat, commis il y a sept ans. "La jalousie pour son ex-femme fut le motif du meurtre", a déclaré la juge Lidia Hojenska. L'écrivain a plaidé non coupable.

En 2000, un homme d'affaires de Wroclaw est enlevé, torturé pendant trois jours, puis noyé dans une rivière. Les exécutants directs du meurtre n'ont jamais été retrouvés.

"On ne sait pas si la victime était consciente quand elle fut jetée dans l'eau. Il est cependant sûr qu'elle était vivante", a précisé la juge.

L'écrivain avait été inculpé pour ce meurtre en 2000, mais la justice n'avait pas trouvé de preuves suffisantes pour le condamner.

Des ressemblances entre l'assassinat réel et le crime décrit dans le roman "Amok" que Krystian Bala a publié trois ans plus tard ont permis de rouvrir la procédure et de modifier l'acte d'accusation.

Les experts ont conclu qu'il y avait des points communs entre Chris, le personnage du roman, et l'instigateur du meurtre, concernant sa biographie, le milieu socio-professionnel, le caractère et le comportement.

L'analyse du roman n'a pas été l'unique indice invoqué pour relancer le procès. La police a découvert par ailleurs que l'écrivain avait vendu sur l'internet le téléphone ayant appartenu à la victime.

Timestamp 08.28.2007 - 11h10 MESZ
Slug Italie-justice-insolite
Titre En Italie traiter un homme de cocu est diffamatoire pour sa femme
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Catchline Lancer en public à un homme que son épouse lui est infidèle est diffamatoire pour cette femme, a jugé la Cour de cassation italienne, selon la presse de la Péninsule mardi.
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Lancer en public à un homme que son épouse lui est infidèle est diffamatoire pour cette femme, a jugé la Cour de cassation italienne, selon la presse de la Péninsule mardi.

"Accuser une femme d'adultère est un acte qui blesse sa réputation", a estimé la Cour dans sa sentence.

Durant une joute verbale devant témoins, et en présence de la femme visée par les accusations, un homme avait lancé à un autre que son épouse avait eu des rapports sexuels avec un ouvrier qui réalisait des travaux à leur domicile, comme paiement en nature.

Dans une première sentence, le tribunal d'Aoste (nord-ouest) avait estimé que l'accusateur "avait décrit la personne offensée comme une sorte de prostituée qui payait les travaux effectués à domicile avec son propre corps" et que cette insulte justifiait la réaction verbale de son mari.

L'offenseur soutenait qu'il n'y avait eu qu'échanges d'insultes réciproques et demandait l'acquittement.

La cour de Cassation a confirmé la sentence prononcée par le tribunal d'Aoste et a condamné l'homme à une amende de 500 euros ainsi qu'aux remboursements des frais de justice de près de 1.000 euros.

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